La capacité d’une commune à adopter l’électromobilité – batterie ou hydrogène – est évaluée à partir d’un système à base de connaissances constitué d’une base de connaissances et d’un moteur d’inférence.
- La base de connaissances est composée d’un ensemble de faits et de règles d’inférence. Les faits sont les informations sur les variables des deux systèmes territorialisés, chiffrées pour l’essentiel, et de type présence/absence, dans certains cas. Ces données, relatives à chaque commune, sont disponibles en open data sur le territoire national. Elles sont détaillées dans les fiches figurant en annexe. Une règle d’inférence se présente sous la forme :
SI conditions (prémisses) ALORS conclusion
- Le moteur d’inférence est un programme qui examine les prémisses des règles pour déterminer si elles sont « vraies » ou « fausses » compte tenu des informations contenues dans la base de faits.
Le système territorialisé de la mobilité électrique batterie est composé de 16 tables, celui de la mobilité hydrogène, de 11 tables. Chaque ligne de la table propose une situation – ou scénario – correspondant à des conditions spécifiées.
Pour chaque proposition correspondant à une ligne d’une table, la synthèse de tous les « dires d’expert » est réalisée en prenant la médiane des avis, méthode utilisée en logique floue, et recommandée pour déterminer l’estimation finale d’avis d’experts exprimés en variable linguistique (Bodjanova, 2005 ; Saneifard et al., 2012). Dès lors, pour chacune des 4 grandes composantes du système, toutes les propositions contenues dans les tables deviennent des règles de la base de connaissances que le moteur d’inférence du système expert va mettre en relation avec les données communales – base de faits – pour déduire si le potentiel de la commune est favorable ou défavorable à la mobilité électrique ou hydrogène, et à quel pourcentage.